“Le ministère fête cette année ses 60 ans et semble s’éloigner à grand pas de ses valeurs fondatrices : en 1966 André Malraux dénonçait « jamais le monde n’a connu des usines de rêves comme les nôtres, jamais le monde n’a connu une pareille puissance d’imaginaire, jamais le monde n’a vu ce déluge d’imbécillité…» (référence sur le site du ministère de la culture). Aujourd’hui, avec les orientations actuelles du CNM, le ministère abandonne tout ce qui fonde sa légitimité et sa grandeur.
La « maison commune » qui initia le CNM cache de moins en moins bien un CNV renforcé, aux pratiques opaques très éloignées du service public et de toute idée de bien commun.
L’étude récente de BCG, commandée par la DGMIC, fait apparaître qu’une entreprise américaine comme « Live nation » reçoit 4 millions d’euros du CNV alors qu’un amendement passé en catimini fin octobre à l’assemblée nationale interdit au futur CNM de modifier jusqu’en 2022 l’affectation du produit de la taxe de l’actuelle CNV. Si l’éthique ne suffisait pas à s’inquiéter de ces manoeuvres, la rationalité d’une politique économique voudrait à minima que l’on respecte la loi.
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